LA VOÛTE DES CIEUX
Le long de la voûte des cieux
Un jour de joie sans nuage
Par une éclipse de temps radieux
Union se fit heureux présage
Roi soleil et dame lune
Se croisèrent devant Neptune
Et Jupiter charmante amie
En bonne sphère se réjouit
Leurs cœurs battaient à l’unisson
Jouant sur la même passion
Du passé à l’éternité
Rien ne semblait les dissocier
Ainsi naquirent au fil du temps
Étoiles aux mille firmaments
Et autre enfant ils adoptèrent
Petit bout de chou planète terre
Lumière de jour lumière de nuit
Allaient ensemble mines réjouies
Douce complainte des amants
Se prélassant dans le présent
Il n’était de plus belle flamme
Que dame lune et roi soleil
Il n’y avait de plus belles âmes
Que ces étoiles filles qui s’éveillent
Mais roi soleil s’est inquiété
Qui de lui ou de sa belle
Dans l’univers et dans le ciel
Offrait la plus belle des clartés
Qui de lui ou de sa belle
Par la lumière donnait la vie
Qui de lui ou de sa belle
Dieu flamboyant offrait la vie
Il se disait que c’était lui
Astre qui partout étincelle
La lune pensait que c’était elle
Faisant lumière dans la nuit
Lumière de jour lumière de nuit
Cruel dilemme des amants
Ainsi survint autre tourment
D’amants unis devinrent ennemis
Le roi soleil joua l’insolent
Suivant la trace d’Artaban
Ce fut ainsi l’infâme rupture
Que pleure là-haut encore Mercure
Le divorce enfin prononcé
Sur les étoiles fallut statuer
Bien vite un seul choix s’imposa
Et dame lune l’emporta
Solitaire le roi soleil resta
Et la lune souvent il implora
Car c’est depuis ce jour où ils se sont désunis
Que les étoiles ne brillent que la nuit
VILLE DE RIEN
Un gamin
Soif et faim
Traîne encore
Sans ressort
Il s’en vient
Sans destin
Ville oubli
Ville de pluie
Une pute
Hirsute
Joue la femme
D’un quidam
Elle s’en va
L’air narquois
Ville noire
Ville dortoir
Un zonard
Sort d’un bar
Bituré
Lessivé
Il survit
Sans abri
Ville chagrin
Villes de rien
En sursis
C’est le lot
Des bannis
Sans boulot
Ville de nuit
Ville mépris
Ville chagrin
Ville de rien
ON EST LÀ
On est là trop tard pour reculer
Dés jetés le rideau s’est levé
Il faut bien finir par se lancer
C’est parti les papis sont lâchés
On est là après avoir bossé
Répété lâcher prise respirer
Dessiner un coin de ciel bleu
S’échapper de ces temps orageux
Partager le cœur en fête
En poussant la chansonnette
Partager la main ouverte
En rêvant d’une autre planète
On est là va falloir envoyer
Pour chanter des petits bouts de vie
Des morceaux aux parfums d’utopie
Des tempos aux rythmes chaloupés
On est là offrir et recevoir
Le bonheur quasiment tous les soirs
Toi et moi c’est super d’être là
Vivre ça c’est carrément sympa
Partager le cœur en fête
En poussant la chansonnette
Partager la main ouverte
En rêvant d’une autre planète
NUIT D’IROISE
Marcher dans Brest au hasard de la vie
Nuit d’Iroise cette terre où tout finit
La ville s’endort et en bas sur le port
Nuit d’Iroise des rêves qui s’évaporent
Sur les trottoirs sous un ciel de cafard
Nuit d’Iroise un goéland qui se marre
Les sons de Vian et les vers de Prévert
Nuit d’Iroise des rêves apollinaires
Nuit d’Iroise Blues d’Iroise
Brest un jour Breizh toujours
Les bois sans soif les bistrots de matafs
Nuit d’Iroise et ce vent qui décoiffe
Marins de terre et gueules éméchées
Nuit d’Iroise des rêves chaloupés
Cette fille facile qui erre mercantile
Nuit d’Iroise de ses charmes habiles
Vauban fermé plus personne dans les rues
Nuit d’Iroise tant de rêves perdus
Nuit d’Iroise Blues d’Iroise
Brest un jour Breizh toujours
Marcher dans Brest bas de Siam couleur nuit
Nuit d’Iroise cette terre où tout finit
La ville dort au-dessus de la mer
Nuit d’Iroise des rêves de fin de terre
Nuit d’Iroise Blues d’Iroise
Brest un jour Breizh toujours
Y’AURA TOUJOURS UN PHARE
Y’aura toujours un phare au fond de la nuit noire
Un halo de fortune venu de nulle part
Un colosse de pierre pour moi marin de terre
Un repère salutaire pour ceux qui sont en mer
Y’aura toujours un phare dressé comme un menhir
Un curieux gyrophare brillant comme un saphir
Un éclat éphémère éclairant le lointain
Une étoile solitaire au même va-et-vient
Lumière de nuit dans le silence
Signe de vie signe de chance
Y’aura toujours un phare pour montrer le chemin
Un loup de mer fidèle veillant toujours au grain
Lorsque monte le spleen dans un calme d’abysses
Une voix dans la brume protégeant des récifs
Lumière de nuit dans le silence
Signe de vie signe de chance
Y’aura toujours un phare pour chasser l’idée noire
Un rayon bienveillant distillant de l’espoir
Qui s’endort au matin quand le jour s’en revient
Et surgit dans la nuit quand le soleil s’éteint
Lumière de nuit dans le silence
Signe de vie signe de chance
CONTRÔLE PIPETTE
Je me souviens un soir d’été
La ronde folle des poulets
Barrage de route et mains levées
Contrôle pipette identité
Noceurs dragueurs et alcoolos
Sacré tableau pour les perdreaux
Venez à nous tous les fêtards
Sentir l’haleine des pères fouettards
Qui se ressemble s’assemble
Poivrots perdreaux même combat
Étrange union cela me semble
C’est la bourrée des drôles d’états
C’est la pression de la répression
La biturée des pochetrons
Loterie concours de ballons
C’est la valse des gros nez ronds
Elle est beurrée la volaille
C’est samedi ils font ripaille
On pourrait croire qu’ils travaillent
C’est la flicaille qui s’encanaille
Ils parlent de sécurité
Quand bien même ils sont défoncés
Dans un coin y en a même un
Qui vide une canette mine de rien
Mêmes poulets ils sont Bretons
C’est la patate qu’on met en sac
Pour tenir debout faut être plein
Pour être bien faut être atteint
Poivrots perdreaux même boulot
Mais c’est toujours le même qui paie
C’est dégueulasse c’est démago
Le triste jeu de la bouteille
PAS PERDU
Quand tu perds tout espoir que ça vire au cauchemar
Que tu perds ton boulot sale temps pour le prolo
Quand ta carte est bouffée envolé le chéquier
Que fleurit l’impayé et que sonne l’huissier
Quand tu fais les promos pour remplir le frigo
Qu’il faut faire les Restos le moral à zéro
Que tu peux plus casquer pour raquer tes médocs
Que tu es dans le club les paumés on s’en moque
C’est pas perdu pour tout le monde
Quand le gaz est coupé comme l’électricité
Que tu mises au loto pour payer tes agios
Quand tu crois maîtriser, mais que tu es gibier
Que vient l’impôt sur l’air et le bonheur sur terre
C’est pas perdu pour tout le monde
Quand le seul horizon c’est d’être exproprié
Qu’il faut toujours payer ce putain de loyer
Que tu es un otage comme un rat est en cage
Que tu peux pas goûter au morceau de fromage
C’est pas perdu pour tout le monde
LEVONS-NOUS
Aux hommes et femmes non essentiels
Aux variables d’ajustements
aux inutiles aux pauvres
Aux assistés de la misère
Aux sans dent aux exclus
Aux paumés aux damnés de la terre
Levons-nous levons nous
Mieux vaut mourir debout que de vivre à genoux
Levons-nous levons nous
Un peuple uni ne sera jamais vaincu
À ceux qui courbent le dos
Qui vont tout perdre ou qui n’ont plus rien
À ceux qui y ont cru mais n’y croient plus
Pour qui meurt l’espoir
À ceux qui en ont marre des belles paroles
Des profits déshumanisés
Levons-nous levons nous
Mieux vaut mourir debout que de vivre à genoux
Levons-nous levons nous
Un peuple uni ne sera jamais vaincu
À ceux qui croient aux droits humains
À un destin commun
À ceux pour qui la liberté et la dignité
Sont inscrites en lettres d’or
À ceux qui réclament
Un partage équitable des richesses
PEUT-ÊTRE QU’UN JOUR
Peut-être qu’un jour
On vivra de l’amour
Se tairont les tambours
S’arrêteront les discours
Peut-être qu’un jour
On vivra d’illusions
On dansera sur les ponts
On se dira pardon
Un zeste d’utopie pour adoucir la vie
Un soupçon de rêverie pour trouver l’harmonie
Un zeste d’utopie pour adoucir la vie
Un brin de mélodie pour chanter l’harmonie
Peut-être qu’un jour
S’ouvriront les lointains
Fleuriront les jardins
Sur de nouveaux parfums
Peut-être qu’un jour
S’ouvriront les prisons
On chantera des chansons
Sur le même diapason
Un zeste d’utopie pour adoucir la vie
Un soupçon de rêverie pour trouver l’harmonie
Un zeste d’utopie pour adoucir la vie
Un brin de mélodie pour chanter l’harmonie
Peut-être qu’un jour
On vivra de l’amour
Sur le même chemin
Marchant main dans la main
Peut-être qu’un jour
On vivra de l’amour
Sur un bonheur commun
S’uniront les humains
TAILLER LA ROUTE
Tailler la route
Se dire comme ça pourquoi pas
Du tout petit vers l’infini
Comme ça vraiment pour voir comment
Tailler la route
Un autre point autre lointain
Gagnant perdant prendre le vent
Comme ça vraiment bannir le temps
Ref:
Never back tu peux douter mais never back
Never back ta liberté c’est never back
Tailler la route
Lever le pouce oreiller mousse
Levant couchant sans aucun plan
Promis juré jeter les clés
Tailler la route
Semelles usées suivre le ciel
Lever coucher question de dés
Promis craché visas virées
Tailler la route
Guide du routard pour le ringard
Sans demi-tour sans non-retour
Du Sud au Nord aucun remord
Tailler la route
Chemin perdu ou avenue
Aval amont question de rond
Comme ça vraiment même sans argent
Tailler la route
Le carpe diem toute la semaine
Un p’tit pétard pour être peinard
Y a rien qui presse option paresse
LE CHEMIN DE GROIX
Dans le silence d’un port oublié
Dormait à l’écart un bateau envasé
Carcasse émoussée par toutes les marées
Sa coque usée offerte aux vents mauvais
Son esprit survivait sur les pontons
Cordages usés comme unique liaison
Il bravait le temps douce certitude
Que reviennent les jours des marées du Sud
Même avec un vent de tous les noroîts
Il ne suivra plus son chemin de Groix
Il planait sur lui un futur fragile
Que quelques marins de leurs doigts agiles
Entretenaient avec cette illusion
Que la mer les entraîne vers les grands fonds
Sur leurs peaux séchées ridées et fanées
Des larmes de mer se dessinaient
Ils parlaient des heures l’ordinaire banal
Où sa proue bravait les eaux du chenal
Un noroît de mort a tout emporté
Laissant derrière lui un passé enterré
Les rêves fous se sont déshydratés
Les sacs hélas à terre se sont posés
Le vieux port s’endort avec ses remords
De voir s’engluer l’antique trésor
Viendra bientôt le temps des souvenirs
Des légendes qui courent près des navires
Même avec un vent de tous les noroîts
Il ne suivra plus son chemin de Groix
Dans le silence d’un port oublié
Dormait perdu, un rafiot délabré
Il songe encore à ces mille odeurs
Ces mille bruits qui faisaient son bonheur
Il s’endort sans bruit dans sa triste nuit
Il ne souffle plus que le temps de l’ennui
Même avec un vent de tous les noroîts
Il ne suivra plus son chemin de Groix
AIDER OU AIMER
Aider ou aimer
Un petit bout de lettre
Un simple petit d
Sur du papier glacé
Aider ou aimer
Un m se faisant d
Une erreur de tracé
Qui peut tout modifier
Ami pour toujours amant par recours
Une simple lettre un mot à l’envers
Ami pour toujours amant par secours
Une simple lettre un mot de travers
Aider ou aimer
Un non-sens déplacé
Contrepèterie malsaine
Ironique fredaine
Aider ou aimer
Une histoire de peut-être
Une écriture flouée
Malheureux contre-lettre
Ami pour toujours amant par recours
Une simple lettre un mot à l’envers
Ami pour toujours amant par secours
Une simple lettre un mot de travers
Aider ou aimer
Un départ sans retour
Combinaison ratée
Un adieu pour toujours
Aider ou aimer
Lamentable Odyssée
Qui vient me dire là
Que tu ne m’aimes pas
MARGOT
Ces simples mots pour toi Margot
Pour mettre fin aux quiproquos
Ces simples mots sans porte-à-faux
Pour qu’enfin cessent tous les bientôt
Ces simples mots pour toi Margot
Pour que s’embrasent ton corps tes sens
Pour que mes mains effleurent tes seins
Pour que ma bouche sur toi se couche
Margot Margot Margot
Ces simples mots pour toi Margot
Pour retrouver ma place au chaud
Mais toi Margot où sont tes mots
Morts par non-dits morts par les maux
Ces simples mots pour toi Margot
Chassez non torts et nos remords
Ces désaccords de mauvais sort
Nous laissant morts sans réconfort
Margot Margot Margot
NICOLAS
J’ai abordé aux quatre coins du cercle de tous les matins
Péloponnèse ou Palatin et du ciel aux petits chemins
Si je m’accroche à ton pinceau comme à une bouée un radeau
C’est pour sortir de mon château casser les lignes du tableau
Il fallait bien que je te dise l’Arcadie est encore en vie
Nicolas
Le trompe-l’œil des temps anciens renait le fusain à la main
Paradis d’un peintre savant le jardin des maîtres absents
Le soleil de tous les étés danse sur le chant des bergers
Faisant des vies à contresens jouant la mort comme une offense
Il fallait bien que je te lise l’Arcadie est toujours en vie
Nicolas
Le mystère codé reste entier toile oubliée sur chevalet
Qui ne sait plus où est l’endroit qui vit l’envers comme un enfer
Le secret caché reste entier rien n’est écrit rien n’est parfait
Tout ça n’est que partie remise une illusoire perspective
Il fallait bien que je te dise l’Arcadie est encore en vie
Il fallait bien que je te lise l’Arcadie est toujours en vie
Nicolas
L’AUTOMNE
L’automne ruine le jour,
La vie s’en va un peu.
L’hiver s’annonce lourd,
Le temps est hasardeux.
L’automne et l’horizon
Dans la brume et le gris
Sont fâchés pour de bon
Sous un ciel d’agonie
Ref
Mais le poids de l’absence se mesure en silence
A ce temps qui larmoie et toi qui n’es plus là
Mais le poids de l’absence se mesure au silence
A ce temps qui larmoie et moi qui pense à toi
L’automne n’est que frissons
Morne et triste saison
Fade et pâle sensation
Que ces branches sans toison.
L’automne mène à la nuit
L’horloge sonne minuit
Comme le gong de l’oubli
Sur une vie qui s’enfuit.
L’automne éteint le jour
Les vents sont à l’affût
Mes amis pour toujours
Le soleil est perdu
L’automne ruine le jour
La vie s’en va un peu
L’hiver sera bien lourd
Le temps est aux adieux
FAUT RENTRER
Je marche seul aucun réseau
Plus de pognon c’est Waterloo
J’ai mal aux pieds mais faut marcher
Je presse le pas faut pas traîner
J’suis en retard Moi tout craché
Mes pieds surchauffent mais faut marcher
Tu marches ou crèves pas question de grève
Faut mouiller le maillot c’est le lot du prolo
Car on m’attend pour du boulot
Je marche vite toujours plus vite
Ampoules aux pieds mais faut y aller
J’arrive enfin pour le turbin
Y a plus personne mot de Cambronne
Les pieds en feu mais faut rentrer
Tu marches ou crèves pas question de grève
Faut mouiller le maillot c’est le lot du prolo
Sur le retour je suis pas fier
Le nez au vent ça va qu’un temps
Les pieds en sang comme c’est navrant
REMONTER L’HISTOIRE
Quand tu douteras perdu des écrits humains
Des non-sens religieux venus du lointain
Leurs vérités assénées aux mots assassins
Sur ces religions d’interdits passe ton chemin
Quand tu croiseras en route le Nil olympien
Les pharaons éclairés des temps égyptiens
Les pictogrammes perdus des prêtres thébains
Sur ces mythes originels trouve ton chemin
Remonter l’Histoire remonter le temps
Retrouver l’Histoire sans dogme vengeur
Remonter l’Histoire remonter le temps
Réécrire l’Histoire sans dogme censeur
Quand tu toucheras transi aux Gaëls d’antan
Enfants antédiluviens sortis du néant
Runes secrètes effacées des savoirs anciens
Sur ces souvenirs enfouis poursuis ton chemin
Quand tu verras averti les cotes atlantes
Le continent englouti des vieilles légendes
L’empire enfoui mystérieux à jamais souverain
Sur ce passé occulté écrit ton destin
Remonter l’Histoire remonter le temps
Retrouver l’Histoire sans source tarie
Remonter l’Histoire remonter le temps
Rien que des histoires sauveur ou messie
HABITUDES
Habitudes
Ces grands discours qui bercent les foules
Bourrages de cranes qui rendent maboule
Habitudes
Ces pauvres gens qu’on déboulonne
Ces ignorants qu’on religionne
Habitudes
Ces dos courbés de proies faciles
Peuples asservis de gens dociles
Habitudes
Ces pauvres vies de cul-terreux
Ces mêmes morts pour miséreux
Si tout est su rien n’est connu si tout est connu rien n’est su
Celui qui parle ne sait pas celui qui sait ne parle pas
Habitudes
Ces mêmes boulots désillusion
Toutes ces pressions d’exploitation
Habitudes
Ces pauvres gueux non essentiels
Qu’on presse et jette comme un Bretzel
Habitudes
Ces clics prisons d’aliénations
Toutes ces données d’inquisition
Habitudes
Ces pauvres gens profil sans dents
Qu’on mène gaiement vers le néant
Si tout est su rien n’est connu si tout est connu rien n’est su
Celui qui parle ne sait pas celui qui sait ne parle pas
ON S’EN VA
On s’en va c’est bientôt terminé
C’est comme ça le rideau va tomber
Il faut bien retourner au turbin
Vivre ça c’était vraiment sympa
On s’en va on s’est bien éclaté
On espère qu’on a bien assuré
On sait pas et tant de pourquoi pas
C’est super le courant est passé
Partager le cœur en fête
En poussant la chansonnette
Partager la main ouverte
En rêvant d’une autre planète
On s’en va offrir et recevoir
Le bonheur quasiment tous les soirs
Toi et moi c’était génial en soi
Vivement qu’on puisse remettre ça
On s’en va c’est bientôt terminé
C’est comme ça le rideau va tomber
Il faut bien retourner au turbin
Vivre ça c’était vraiment sympa
Partager le cœur en fête
En poussant la chansonnette
Partager la main ouverte
En rêvant d’une autre planète