GITANE
Gitane gitane
Un soir de bodega
Pour un feu de joie
Ondule pour moi
Gitane gitane
Tourne autour de moi
Claque de tes doigts
Sur mes pourquoi pas
Gitane gitane
Sous lune de juin
Tapant dans tes mains
Danse tes refrains
Gitane gitane
Chante encore pour moi
Au son de ta voix
Guide tous mes pas
Gitane gitane
Les dés sont jetés
Hardiesse et fierté
Sont de ton côté
Gitane gitane
Jupes emmêlées
Jeunesse et beauté
Toutes deux alliées
Gitane gitane
Vie à fleur de peau
Sur un flamenco
Piège du gadjo
Gitane gitane
Prends ce que tu dois
Le monde est à toi
Quand tu danses comme ça
SANTÉS
Ami
Quand tu portes une santé
Fais-le dignement non sans une certaine fierté
D’appartenir à un genre humain pétri de qualités
En route vers une destinée qui reste à tracer
De porter envers et contre tout des valeurs de respect
Où l’homme avance sur le chemin de l’inaccessible vérité
Oui haut et clair pour toi et tous ceux qui te sont liés
Tes sœurs tes frères mais aussi tous ceux qui nous ont quittés
Ami
Quand tu portes une santé
Fais-le aussi avec force et vigueur en toute solennité
Pour travailler à l’épanouissement de consciences éclairées
Pour porter profondément en toi cette indéfectible liberté
Cette lutte à mener pour sauver et reconquérir la laïcité
Ces utopies à réaliser qu’il faut envers et contre tout répéter
Oui avec force et vigueur et qu’au rythme de ton pas assuré
S’ouvre ce chemin d’idéaux intangibles à la gloire de l’humanité
Ami
Quand tu portes une santé
Fais-le encore en toute humilité avec une profonde pensée
Pour tous ceux qui souffrent qui sont seuls ou oubliés
Pour ces indignés ces déshérités qui courent après leur dignité
Ces dos courbés ces damnés de la terre ces milliards d’affamés
Cette humanité bafouée otage d’un mercantilisme de versatilité
Oui avec humilité mais fermeté combattre les inégalités
Que se forme un jour la chaîne de l’universalité du bonheur partagé
Ami
Quand tu portes une santé
Fais-le enfin avec sérénité dans l’égrégore établi des degrés
Pour être juste un maillon de cette chaîne à la solidité éprouvée
Autour de cette table aux valeurs éternelles où nos bras sont enlacés
Ce symbolisme infini de tolérance offrant tant de diversités
Ouvrant par le travail et le devoir l’espace de la pierre taillée
Oui avec sérénité car au-delà de toutes les ténèbres érigées
La lumière se perpétuera sous la voûte étoilée de la fraternité
Ami quand tu portes santé pour ce présent qui s’offre à toi où que tu sois
Ici ou ailleurs que le coude levé ton cœur soit léger
HONTE
Loi du plus fort hémoglobine dignité courbant l’échine sous les coups de l’infâme vermine fécondée par la bête immonde des sinistres hécatombes
Religion de l’argent étouffant le droit humain formatant l’homme dans l’illusion d’un bonheur en barquette d’un amour en pixel d’une liberté numérisée
Imprécations religieuses encourageant la bestialité cacophonies de fanatisme rivalisant d’obscurantismes ânonnant des dogmes crétins et assassins
Univers d’artifices factices continents d’immondices océans de déchets montagnes d’excréments nuages de détergents horizons de néant
Esprits enfumés laïcité et pensées sclérosées de manipulations sponsorisées
La connaissance meurt l’intolérance creuse ses charniers la haine de l’autre chevillée au corps avec l’ignorance comme arme de conquête
Les fossoyeurs de l’humanité aux cœurs de pierre enfermés dans leurs tours de verre ou leurs bunkers jouent au casino de nos vies misant sur leurs loteries spéculatives avec des jetons de présence à dix mille victimes
Armée et police complices à la solde de consortiums pyramidaux avides de bénéfice abattant avec mépris les droits fondamentaux acquis au prix du sang
Collabo malgré soi d’une partouze humanitaire variable d’ajustement inutile d’un monde versatile plateau de jeu aux morts mercantiles
Coupable silencieux otage du consomme ou crève victime responsable bien-être individualisme imposé face à un partage où l’homme se meurt d’oublier ses racines et le sens de la machine
Impuissant minable dépassé mais avec cette phrase qui tourne en boucle : « Lève-toi ! » et ce refrain : « Vous n’aurez pas ma fleur ! »
PETIT BOUT DE VIE
Sur des pourquoi pas
Sur advienne que pourra
Parce que le temps va comme ça
Que l’on va vers ce à quoi on se doit
Je te vois venir dans ce monde-là
Sur tes premiers pas
Sur gadins et gagas
Parce qu’une larme ne compte pas
Que le temps n’est plus au creux de mes bras
Ne te presse pas dans ce monde-là
Sur tes premiers mots
Sur pipi et popo
Parce que parole au vent s’envole
Que l’autre est la plus belle école
Apprends à aimer dans ce monde-là
Sur tes jours le jour
Sur promesses que toujours
Parce que tout naît de l’amour
Qu’un sourire vaut tous les discours
Laisse-toi aller dans ce monde-là
Sur tous tes chemins
Sur hasards et destins
Parce que labyrinthe est sans fin
Que l’erreur fait partie du dessin
Prends bien soin de toi dans ce monde-là
HISSER LES AILES
Sortie de nid bonjour la vie
Hisser les ailes permis plein ciel
Filer plein pot au ras des flots
Raser falaise hyper à l’aise
Surfer pépère sur l’intermer
Rire aux éclats en haut du mat
Nager sur l’air un air de rien
Looping arrière veiller au grain
Ref
Parole je vole
Enfant d’Éole
Planer comme
Livingstone
Faire mon Mac Do dans les cageots
Double ration quai du poisson
Prendre mon dû dans les chaluts
Prendre de haut les matelots
Glisser peinard dans les couloirs
S’asseoir par mer près de la terre
Rouler ma caisse y-a rien qui presse
Prendre le vent azur d’Orient
OUBLIE-LES
Quand tu croiseras absente la légende engloutie
La lointaine Atlantide le revers du récit
Puisque tu ne crois plus qu’à ces histoires perdues
Qu’elle te protège à jamais d’une voie sans issue
Oublie-les ces mythes éculés
Je suis là même sans renommée
Quand tu verras Aton l’ancestral égyptien
Le banni pharaon l’exilé arcadien
Dis-lui bien les tourments l’amère vérité
De l’homme à l’abandon sur la berge paumé
Oublie-les ces rois oubliés
Je suis là même sans laurier
Quand tu croiseras fourbue quelque barde perdu
Quelque Merlin cathare arrivant de Brasparts
Puisque tu ne vois plus que je t’aime éperdu
Qu’il te dise ô combien je suis au désespoir
Oublie-les ces hommes irréels
Je suis là même temporel
Quand tu verras Poussin dans son écrin romain
Retraçant le chemin le pinceau à la main
Dis-lui mon quotidien combien je suis miné
De vivre dans l’ombre de ces histoires passées
Oublie-les ces gloires effacées
Je suis là toujours à t’aimer
TODOS JUNTOS PARA LUCHAR TODOS JUNTOS PARA GANAR
Quand résonnent le bruit des bottes des fachos
Pour l’honneur de Garcia Lorca
La mémoire de la Passionaria
Franco putain de salaud
Puisque le temps n’est plus au constat
Que le vent nous emmène au combat
Mon camarade mon frère ami ma sœur
Le peuple uni sera toujours vainqueur
Todos juntos para luchar todos juntos para ganar
Quand résonnent le bruit des bottes des fachos
Pour Hemingway sur fond de Prado
Sur les cendres de tes garrots
Franco putain de salaud
Puisque le temps sonne le glas
Des collabos de ta cosa nostra
Sur Guernica et les infâmes noirceurs
Le peuple uni sera toujours vainqueur
Todos juntos para luchar todos juntos para ganar
Quand résonnent le bruit des bottes des fachos
Pour Barcelone l’éternelle ciudad
À l’ombre de tes tombeaux
Franco putain de salaud
Puisque le temps est à l’union
Des quartiers au monde en fusion
Pour que cesse l’infamie des torpeurs
Le peuple uni sera toujours vainqueur
Todos juntos para luchar todos juntos para ganar
L’EXIL
Quand les bergers des hommes seront oubliés
Qu’il n’y aura plus rien à trouver au royaume de Thésée
Vous rappellerez-vous simplement du fervent servant
Qui suivit un jour la route de Celui qu’on attend
Sur ces chemins sans fin où l’on se sent si petit
Sur ces mers en furie aux horizons noircis
Un flot ininterrompu de pensées supplices
Pour que son destin enfin s’accomplisse
Ref :
Chemin de l’exil ou banni
Sans ses filles loin d’Enki
Sans plus de terres sans repères
Son royaume pour ce lopin de terre
Quand l’Ankh lumière de vie n’est plus souffle de vie
Que ne reviendra plus sa bien-aimée Néfertiti
Qui pourra dire d’Urusalim à l’antique Arcadie
Combien de son mieux Aton il a servi
Quand la barque inondée de lumière sera solaire
Que le lac perdu oublié dévoilera le mystère
Que puissent chanter Bébryces et Hercule réunis
Les pleureuses éplorées sur sa route de l’infini
Quand seront burinés les cartouches à son effigie
Que son nom sera synonyme de toutes les tragédies
Que la barque Argo l’emmène vers l’Extrême Occident
Pour qu’Aton son père le guide vers l’Éternel Orient
Puisque l’exode et l’exil ont tracé sa route
Que la fuite et les fautes sont la somme de ses doutes
Fasse qu’au détour d’un rayon sur ce pied de pierre
Il puisse enfin accéder à l’inaltérable lumière
CONNECTÉ
Connecté c’est pas un cadeau
Sûrement pas l’Eldorado
Un joyeux merdier de mots de passe
De code de virus d’entrées de pass
Connecté c’est pas le panard
Un dépotoir de vies en déboire
Des data données parties pour fliquer
Clics Mata Hari pour mieux nous piéger
Ref :
Es-tu plus heureux avec ton profil Instagram
Es-tu vraiment mieux dans l’enfer des Gafam
Connecté c’est pas l’euphorie
Cerveaux rabougris la foire aux conneries
Sac de nœuds d’un univers quantique
Suçant tes sens en te pompant ton fric
Connecté c’est pas la gloire
La foire aux saucisses de vies de cafards
L’esclavage du clic virtuel à la noix
Le chacun pour soi du sans foi ni loi
JOJO
Te rappelles-tu mon vieux Jojo
Des soirs des caps plein pots
Quand tu changeais tes habitudes
Pour partager ta méritude
Tu parlais des courses en ligne
Des peurs des mers de spleen
Quand tu voguais dans les grands Sud
Changeant sans cesse de latitude
Tu chantais la Blanche Hermine
Plein tube dans ta cabine
Quand tu fumais des choses pas claires
Calme et pépère par vent arrière
Ref
La mer ne dit jamais demain
Elle t’attend chaque matin
La mer balise ton chemin
Elle est là te tend la main
Tu voyais Pamela Bobo
Les soirs sans un clapot
Quand tu dansais dans la carrée
Chahut avant par grande marée
Tu t’envoyais les alizés
En avant toutes les risées
Quand revenaient les horizons
Des côtes du Poséidon
Te rappelles-tu mon vieux Jojo
Ta quête de l’Eldorado
Quand le jour montait à l’Orient
Laissant la brume à l’Occident
LE BON CHEMIN
Quand tu croiseras perdu quelque barde transi
Quelque Merlin hagard de nulle part sorti
Que tu ne pourras saisir le sens de sa parole qui s’envole
Sur ses pas qui ne sont pas les tiens passe ton chemin
Quand les racines celtes croiseront les frères atlantes
Que d’Écosse au Maroc ressurgissent les antiques légendes
Que tu ne pourras comprendre le sens des parchemins
Dans ces codex où rien ne mène à rien passe ton chemin
Quand tu découvriras ébahi la route de l’étain
La salutaire rencontre avec l’ancestral égyptien
Que tu ne voudras accepter le sens de l’inacceptable vérité
Par cet homme oublié dans le lointain trouve ton chemin
Quand lointaine Celtie et rayonnante Égypte seront réunies
Quand Thot et Lug marcheront enfin main dans la main
Parce que la lumière te guidera vers l’unique sortie
Sur ce passé perdu qui est le tien prends ce chemin
ON VA BIEN SE MARRER
On va bien se marrer quand les transhumains viendront voir dans les réserves une espèce humaine protégée en voie de disparition
Ça commence par une couronne une lentille un pacemaquer. Soulager la détresse humaine y-a rien de plus beau
On va bien se marrer quand on servira plus à rien bourré de puces relégué au rang de base de données de géniteur programmé
Ça se poursuit par des greffes ordinaires et extraordinaires la mode du mamelon en silicone et du pénis spécial rallonge. C’est pas pour les pauvres et pas toujours très beau
On va bien se marrer dans les soirées avec les interférences des batteries et les implants ioniques quand on se prendra le chou pour savoir si on doit donner le droit de vote aux transhumains
Ça continue avec la course à l’immortalité l’apothéose du génome modifié la transplantation artificielle généralisée sauf pour les pauvres ça fait du monde et c’est pas beau
On va bien se marrer aux jeux olympiques entre les trafics de puces sur vitaminées les transfusions de sang biodégradable le bordel pour classer les humains et les transhumains
Je mise une pièce que ça finira par le règne du fichage généralisé du puçage systématisé la brutalité de l’algorithme et ça c’est vraiment pas beau
EH DUCON
Eh Ducon
Quand tu auras fini de cirer les pompes des marchés financiers
Oublié un peu la City que je te dise
L’Histoire n’est pas un perpétuel recommencement mais aux mêmes maux les mêmes effets et on ira vous chercher dans vos tours de verre comme on l’a fait jadis dans vos châteaux de pierre
Le capital qui s’est fait libéral par la grâce de la rhétorique socialise les pertes pour mieux individualiser les profits en loucedé grâce à tes potes mais rien n’est écrit
L’argent est une arme de destruction massive qui s’abrite derrière le paravent de l’illusion d’un bonheur de consommateur
Quand tu en auras marre du faire du gringue à tes copains grands argentiers
Desserre les fesses et ta cravate que tu comprennes
La croissance n’est qu’une justification d’une appropriation démesurée et irrationnelle. La loi du marché marche sur l’humanité. On va dans le mur mon colon reste à savoir à quelle vitesse on va se le manger
La charité est le bon point du pauvre l’aveu d’un échec solidaire. Les partouzes humanitaires soulagent vos consciences. Vous parlez de partage en bouffant le fromage laissant la spéculation préparer le carnage
Quand t’arrêteras de faire le malin auprès des patrons et des curetons
Arrête le mépris et la condescendance que tu saches
Trop facile d’avancer les erreurs du public quand on le sauciçonne et le vend aux multinationales du fric
Trop facile de parler de l’emploi quand le transhumain remplace inexorablement l’homme oubliant le chemin de la liberté
Trop facile enfin d’avancer sur une remise en cause de la laïcité. La laïcité ne se discute pas elle s’applique
Eh, Ducon, la gloire d’une société se mesure à la volonté gravée de s’occuper du plus faible Tu mets sur un piédestal le fort et le riche. Pour une goutte tu parles de ruisseau Prendre aux pauvres pour donner aux grands patrons. Elle est belle ta République
AKH
Assis face au fleuve de vie
Rythmant le cœur de la terre bénie
Akh mesure le prix à payer
Le lourd tribut de la réalité
Aton n’est pas une berge tranquille
Akhetaton une capitale futile inutile
À l’heure où l’artère royale s’endort
Comment faire fi de ces remords
Du bâton de berger de la roche brute initiale
Au sceptre royal de la pierre cubique spatiale
Akh est dans le labyrinthe de l’infini
De l’infiniment grand à l’infiniment petit
La Belle est partie Néfertiti
Puissent pesée des âmes et barque solaire
La guider vers l’antique terre
Des Celtes Atlantes de l’originel pays
A coulé dans ses veines le poison
La funeste malédiction des félons
Les grands prêtres de Thèbes ont vaincu
Genou à terre la cause est entendue
Chiens d’Horemheb et des grands prêtres
Nids de scorpions, fontaines à traîtres
De l’exil subi à l’exil choisi
Combien de morts combien de maudits
Pensif face à l’exil qui se profile
L’exode vers les collines d’Urusalim
Perdu face à ce nouveau défi d’Aton
La bonne parole à porter en son nom
La partie est finie Néfertiti
Puissent l’Ankh et la grandeur d’Aton
Le guider vers sa terre promise
L’Extrême Occident enfin reconquise
Ref :
Amon Aton une lettre un idéogramme le cadre de tant de drames
NOTRE AMI
En ce funeste jeudi
Notre ami est parti
Les mots ne sont rien et sont bien vains
Face à la plaie béante et la souffrance des siens
Les paroles sont désuètes vides de sens
Face à la l’obsession et la démesure de l’absence
Un seul être vous manque et tout est dépeuplé
Notre ami est parti et le temps soudain s’est arrêté
Le temps des pleurs est venu
Notre ami n’est plus
La somme de tous les réconforts n’est qu’impuissance
Quand la nuit et la mort pour un temps font connivence
Comme elles sont injustes ces heures de cauchemars
Où la raison se perd derrière le masque du désespoir
Comme elles sont lourdes amères ces larmes d’injustices
Qui coulent traçant sans vergogne une funèbre cicatrice
Le temps de l’absence est inscrit
Notre ami est parti
C’est le néant brutal violent total auquel il faut se confronter
Face à la peur incontournable qu’il faut désormais affronter
Peur que sa voix son rire son image partent en fumée
Quand inexorablement s’écoulent les grains du sablier
Comme il est intolérant et intolérable ce vide de désespérance
Où se jouera désormais la tragédie de son absence
Notre ami est parti
Mais ce qu’il nous laisse c’est la liberté
Au-delà des mots d’agir en conscience d’être un exemple
Au-delà des modes de rester fidèle à son humanisme
Au-delà de l’argent de repousser les faux-semblants méprisants
Notre ami est parti
Mais ce qu’il nous laisse c’est la vie
Ouverte sur des valeurs sans compromis et un avenir qui nous sourit
Sur un chemin de simplicité d’honnêteté d’intégrité de fidélité
Sur l’exemple du partage du dévouement et du désintéressement
Notre ami est parti
Mais ce qu’il nous laisse c’est l’amour
L’amour des hommes l’amour des femmes l’amour du temps qui nous désarme
L’amour de la vie qui se donne l’amour de ceux à qui l’on pardonne
L’amour comme vérité d’un bonheur où il suffit d’aimer pour l’être en retour
Ami
Nous te perdons aujourd’hui mais même absent tu restes présent
Irremplaçable lumière défiant désormais éternellement le temps
Nous laissant à jamais avec cette certitude ancrée en nous pour toujours
Que la vie sera plus forte que la mort avec l’amour comme unique discours