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20200927_173021

GITANE

Gitane gitane

Un soir de bodega

Pour un feu de joie

Ondule pour moi

Gitane gitane

Tourne autour de moi

Claque de tes doigts

Sur mes pourquoi pas

Gitane gitane

Sous lune de juin

Tapant dans tes mains

Danse tes refrains

Gitane gitane

Chante encore pour moi

Au son de ta voix

Guide tous mes pas

Gitane gitane

Les dés sont jetés

Hardiesse et fierté

Sont de ton côté

Gitane gitane

Jupes emmêlées

Jeunesse et beauté

Toutes deux alliées

Gitane gitane

Vie à fleur de peau

Sur un flamenco

Piège du gadjo

Gitane gitane

Prends ce que tu dois

Le monde est à toi

Quand tu danses comme ça

SANTÉS

Ami

Quand tu portes une santé

Fais-le dignement non sans une certaine fierté

D’appartenir à un genre humain pétri de qualités 

En route vers une destinée qui reste à tracer

De porter envers et contre tout des valeurs de respect

Où l’homme avance sur le chemin de l’inaccessible vérité

Oui haut et clair pour toi et tous ceux qui te sont liés

Tes sœurs tes frères mais aussi tous ceux qui nous ont quittés

Ami

Quand tu portes une santé

Fais-le aussi avec force et vigueur en toute solennité

Pour travailler à l’épanouissement de consciences éclairées

Pour porter profondément en toi cette indéfectible liberté

Cette lutte à mener pour sauver et reconquérir la laïcité

Ces utopies à réaliser qu’il faut envers et contre tout répéter

Oui avec force et vigueur et qu’au rythme de ton pas assuré

S’ouvre ce chemin d’idéaux intangibles à la gloire de l’humanité

Ami

Quand tu portes une santé

Fais-le encore en toute humilité avec une profonde pensée

Pour tous ceux qui souffrent qui sont seuls ou oubliés

Pour ces indignés ces déshérités qui courent après leur dignité

Ces dos courbés ces damnés de la terre ces milliards d’affamés

Cette humanité bafouée otage d’un mercantilisme de versatilité

Oui avec humilité mais fermeté combattre les inégalités

Que se forme un jour la chaîne de l’universalité du bonheur partagé

Ami

Quand tu portes une santé

Fais-le enfin avec sérénité dans l’égrégore établi des degrés

Pour être juste un maillon de cette chaîne à la solidité éprouvée

Autour de cette table aux valeurs éternelles où nos bras sont enlacés 

Ce symbolisme infini de tolérance offrant tant de diversités

Ouvrant par le travail et le devoir l’espace de la pierre taillée

Oui avec sérénité car au-delà de toutes les ténèbres érigées

La lumière se perpétuera sous la voûte étoilée de la fraternité

Ami quand tu portes santé pour ce présent qui s’offre à toi où que tu sois

Ici ou ailleurs que le coude levé ton cœur soit léger

HONTE

Loi du plus fort hémoglobine dignité courbant l’échine sous les coups de l’infâme vermine fécondée par la bête immonde des sinistres hécatombes

Religion de l’argent étouffant le droit humain formatant l’homme dans l’illusion d’un bonheur en barquette d’un amour en pixel d’une liberté numérisée

Imprécations religieuses encourageant la bestialité cacophonies de fanatisme rivalisant d’obscurantismes ânonnant des dogmes crétins et assassins

Univers d’artifices factices continents d’immondices océans de déchets montagnes d’excréments nuages de détergents horizons de néant

Esprits enfumés laïcité et pensées sclérosées de manipulations sponsorisées

La connaissance meurt l’intolérance creuse ses charniers la haine de l’autre chevillée au corps avec l’ignorance comme arme de conquête

Les fossoyeurs de l’humanité aux cœurs de pierre enfermés dans leurs tours de verre ou leurs bunkers jouent au casino de nos vies misant sur leurs loteries spéculatives avec des jetons de présence à dix mille victimes

Armée et police complices à la solde de consortiums pyramidaux avides de bénéfice abattant avec mépris les droits fondamentaux acquis au prix du sang

Collabo malgré soi d’une partouze humanitaire variable d’ajustement inutile d’un monde versatile plateau de jeu aux morts mercantiles

Coupable silencieux otage du consomme ou crève victime responsable bien-être individualisme imposé face à un partage où l’homme se meurt d’oublier ses racines et le sens de la machine

Impuissant minable dépassé mais avec cette phrase qui tourne en boucle : « Lève-toi ! » et ce refrain : « Vous n’aurez pas ma fleur ! »

PETIT BOUT DE VIE

Sur des pourquoi pas

Sur advienne que pourra

Parce que le temps va comme ça

Que l’on va vers ce à quoi on se doit

Je te vois venir dans ce monde-là

Sur tes premiers pas

Sur gadins et gagas

Parce qu’une larme ne compte pas

Que le temps n’est plus au creux de mes bras

Ne te presse pas dans ce monde-là

Sur tes premiers mots

Sur pipi et popo

Parce que parole au vent s’envole

Que l’autre est la plus belle école

Apprends à aimer dans ce monde-là

Sur tes jours le jour

Sur promesses que toujours

Parce que tout naît de l’amour

Qu’un sourire vaut tous les discours

Laisse-toi aller dans ce monde-là

Sur tous tes chemins

Sur hasards et destins

Parce que labyrinthe est sans fin

Que l’erreur fait partie du dessin

Prends bien soin de toi dans ce monde-là

HISSER LES AILES

Sortie de nid bonjour la vie

Hisser les ailes permis plein ciel

Filer plein pot au ras des flots

Raser falaise hyper à l’aise

Surfer pépère sur l’intermer

Rire aux éclats en haut du mat

Nager sur l’air un air de rien

Looping arrière veiller au grain

Ref

Parole je vole

Enfant d’Éole

Planer comme

Livingstone

Faire mon Mac Do dans les cageots

Double ration quai du poisson

Prendre mon dû dans les chaluts

Prendre de haut les matelots

Glisser peinard dans les couloirs

S’asseoir par mer près de la terre

Rouler ma caisse y-a rien qui presse

Prendre le vent azur d’Orient

OUBLIE-LES

Quand tu croiseras absente la légende engloutie

La lointaine Atlantide le revers du récit

Puisque tu ne crois plus qu’à ces histoires perdues

Qu’elle te protège à jamais d’une voie sans issue

Oublie-les ces mythes éculés

Je suis là même sans renommée

Quand tu verras Aton l’ancestral égyptien

Le banni pharaon l’exilé arcadien

Dis-lui bien les tourments l’amère vérité

De l’homme à l’abandon sur la berge paumé

Oublie-les ces rois oubliés

Je suis là même sans laurier

Quand tu croiseras fourbue quelque barde perdu

Quelque Merlin cathare arrivant de Brasparts

Puisque tu ne vois plus que je t’aime éperdu

Qu’il te dise ô combien je suis au désespoir

Oublie-les ces hommes irréels

Je suis là même temporel

Quand tu verras Poussin dans son écrin romain

Retraçant le chemin le pinceau à la main

Dis-lui mon quotidien combien je suis miné

De vivre dans l’ombre de ces histoires passées

Oublie-les ces gloires effacées

Je suis là toujours à t’aimer

TODOS JUNTOS PARA LUCHAR TODOS JUNTOS PARA GANAR

 Quand résonnent le bruit des bottes des fachos

Pour l’honneur de Garcia Lorca

La mémoire de la Passionaria

Franco putain de salaud

Puisque le temps n’est plus au constat

Que le vent nous emmène au combat

Mon camarade mon frère ami ma sœur

Le peuple uni sera toujours vainqueur

Todos juntos para luchar todos juntos para ganar

Quand résonnent le bruit des bottes des fachos

Pour Hemingway sur fond de Prado

Sur les cendres de tes garrots

Franco putain de salaud

Puisque le temps sonne le glas

Des collabos de ta cosa nostra

Sur Guernica et les infâmes noirceurs

Le peuple uni sera toujours vainqueur

Todos juntos para luchar todos juntos para ganar

Quand résonnent le bruit des bottes des fachos

Pour Barcelone l’éternelle ciudad

À l’ombre de tes tombeaux

Franco putain de salaud

Puisque le temps est à l’union

Des quartiers au monde en fusion

Pour que cesse l’infamie des torpeurs

Le peuple uni sera toujours vainqueur

Todos juntos para luchar todos juntos para ganar

L’EXIL

Quand les bergers des hommes seront oubliés

Qu’il n’y aura plus rien à trouver au royaume de Thésée

Vous rappellerez-vous simplement du fervent servant

Qui suivit un jour la route de Celui qu’on attend

Sur ces chemins sans fin où l’on se sent si petit

Sur ces mers en furie aux horizons noircis

Un flot ininterrompu de pensées supplices

Pour que son destin enfin s’accomplisse

Ref :

Chemin de l’exil ou banni

Sans ses filles loin d’Enki

Sans plus de terres sans repères

Son royaume pour ce lopin de terre

Quand l’Ankh lumière de vie n’est plus souffle de vie

Que ne reviendra plus sa bien-aimée Néfertiti

Qui pourra dire d’Urusalim à l’antique Arcadie

Combien de son mieux Aton il a servi

Quand la barque inondée de lumière sera solaire

Que le lac perdu oublié dévoilera le mystère

Que puissent chanter Bébryces et Hercule réunis

Les pleureuses éplorées sur sa route de l’infini

Quand seront burinés les cartouches à son effigie

Que son nom sera synonyme de toutes les tragédies

Que la barque Argo l’emmène vers l’Extrême Occident

Pour qu’Aton son père le guide vers l’Éternel Orient

Puisque l’exode et l’exil ont tracé sa route

Que la fuite et les fautes sont la somme de ses doutes

Fasse qu’au détour d’un rayon sur ce pied de pierre

Il puisse enfin accéder à l’inaltérable lumière

CONNECTÉ

Connecté c’est pas un cadeau

Sûrement pas l’Eldorado

Un joyeux merdier de mots de passe

De code de virus d’entrées de pass

Connecté c’est pas le panard

Un dépotoir de vies en déboire

Des data données parties pour fliquer

Clics Mata Hari pour mieux nous piéger

Ref :

Es-tu plus heureux avec ton profil Instagram

Es-tu vraiment mieux dans l’enfer des Gafam

Connecté c’est pas l’euphorie

Cerveaux rabougris la foire aux conneries

Sac de nœuds d’un univers quantique

Suçant tes sens en te pompant ton fric

Connecté c’est pas la gloire

La foire aux saucisses de vies de cafards

L’esclavage du clic virtuel à la noix

Le chacun pour soi du sans foi ni loi

JOJO

Te rappelles-tu mon vieux Jojo

Des soirs des caps plein pots

Quand tu changeais tes habitudes

Pour partager ta méritude

Tu parlais des courses en ligne

Des peurs des mers de spleen

Quand tu voguais dans les grands Sud

Changeant sans cesse de latitude

Tu chantais la Blanche Hermine

Plein tube dans ta cabine

Quand tu fumais des choses pas claires

Calme et pépère par vent arrière

Ref

La mer ne dit jamais demain

Elle t’attend chaque matin

La mer balise ton chemin

Elle est là te tend la main

Tu voyais Pamela Bobo

Les soirs sans un clapot

Quand tu dansais dans la carrée

Chahut avant par grande marée

Tu t’envoyais les alizés

En avant toutes les risées

Quand revenaient les horizons

Des côtes du Poséidon

Te rappelles-tu mon vieux Jojo

Ta quête de l’Eldorado

Quand le jour montait à l’Orient

Laissant la brume à l’Occident

LE BON CHEMIN

Quand tu croiseras perdu quelque barde transi

Quelque Merlin hagard de nulle part sorti

Que tu ne pourras saisir le sens de sa parole qui s’envole

Sur ses pas qui ne sont pas les tiens passe ton chemin

Quand les racines celtes croiseront les frères atlantes

Que d’Écosse au Maroc ressurgissent les antiques légendes

Que tu ne pourras comprendre le sens des parchemins

Dans ces codex où rien ne mène à rien passe ton chemin

Quand tu découvriras ébahi la route de l’étain

La salutaire rencontre avec l’ancestral égyptien

Que tu ne voudras accepter le sens de l’inacceptable vérité

Par cet homme oublié dans le lointain trouve ton chemin

Quand lointaine Celtie et rayonnante Égypte seront réunies

Quand Thot et Lug marcheront enfin main dans la main

Parce que la lumière te guidera vers l’unique sortie

Sur ce passé perdu qui est le tien prends ce chemin

ON VA BIEN SE MARRER

On va bien se marrer quand les transhumains viendront voir dans les réserves une espèce humaine protégée en voie de disparition

Ça commence par une couronne une lentille un pacemaquer. Soulager la détresse humaine y-a rien de plus beau

On va bien se marrer quand on servira plus à rien bourré de puces relégué au rang de base de données de géniteur programmé

Ça se poursuit par des greffes ordinaires et extraordinaires la mode du mamelon en silicone et du pénis spécial rallonge. C’est pas pour les pauvres et pas toujours très beau

On va bien se marrer dans les soirées avec les interférences des batteries et les implants ioniques quand on se prendra le chou pour savoir si on doit donner le droit de vote aux transhumains

Ça continue avec la course à l’immortalité l’apothéose du génome modifié la transplantation artificielle généralisée sauf pour les pauvres ça fait du monde et c’est pas beau

On va bien se marrer aux jeux olympiques entre les trafics de puces sur vitaminées les transfusions de sang biodégradable le bordel pour classer les humains et les transhumains

Je mise une pièce que ça finira par le règne du fichage généralisé du puçage systématisé la brutalité de l’algorithme et ça c’est vraiment pas beau

EH DUCON

Eh Ducon

Quand tu auras fini de cirer les pompes des marchés financiers

Oublié un peu la City que je te dise

L’Histoire n’est pas un perpétuel recommencement mais aux mêmes maux les mêmes effets et on ira vous chercher dans vos tours de verre comme on l’a fait jadis dans vos châteaux de pierre

Le capital qui s’est fait libéral par la grâce de la rhétorique socialise les pertes pour mieux individualiser les profits en loucedé grâce à tes potes mais rien n’est écrit

L’argent est une arme de destruction massive qui s’abrite derrière le paravent de l’illusion d’un bonheur de consommateur

Quand tu en auras marre du faire du gringue à tes copains grands argentiers

Desserre les fesses et ta cravate que tu comprennes

La croissance n’est qu’une justification d’une appropriation démesurée et irrationnelle. La loi du marché marche sur l’humanité. On va dans le mur mon colon reste à savoir à quelle vitesse on va se le manger

La charité est le bon point du pauvre l’aveu d’un échec solidaire. Les partouzes humanitaires soulagent vos consciences.  Vous parlez de partage en bouffant le fromage laissant la spéculation préparer le carnage

Quand t’arrêteras de faire le malin auprès des patrons et des curetons

Arrête le mépris et la condescendance que tu saches

Trop facile d’avancer les erreurs du public quand on le sauciçonne et le vend aux multinationales du fric

Trop facile de parler de l’emploi quand le transhumain remplace inexorablement l’homme oubliant le chemin de la liberté

Trop facile enfin d’avancer sur une remise en cause de la laïcité. La laïcité ne se discute pas elle s’applique

Eh, Ducon, la gloire d’une société se mesure à la volonté gravée de s’occuper du plus faible Tu mets sur un piédestal le fort et le riche. Pour une goutte tu parles de ruisseau Prendre aux pauvres pour donner aux grands patrons. Elle est belle ta République

AKH

Assis face au fleuve de vie

Rythmant le cœur de la terre bénie

Akh mesure le prix à payer

Le lourd tribut de la réalité

Aton n’est pas une berge tranquille

Akhetaton une capitale futile inutile

À l’heure où l’artère royale s’endort

Comment faire fi de ces remords

Du bâton de berger de la roche brute initiale

Au sceptre royal de la pierre cubique spatiale

Akh est dans le labyrinthe de l’infini

De l’infiniment grand à l’infiniment petit

La Belle est partie Néfertiti

Puissent pesée des âmes et barque solaire

La guider vers l’antique terre

Des Celtes Atlantes de l’originel pays

A coulé dans ses veines le poison

La funeste malédiction des félons

Les grands prêtres de Thèbes ont vaincu

Genou à terre la cause est entendue

Chiens d’Horemheb et des grands prêtres

Nids de scorpions, fontaines à traîtres

De l’exil subi à l’exil choisi

Combien de morts combien de maudits

Pensif face à l’exil qui se profile

L’exode vers les collines d’Urusalim

Perdu face à ce nouveau défi d’Aton

La bonne parole à porter en son nom

La partie est finie Néfertiti

Puissent l’Ankh et la grandeur d’Aton

Le guider vers sa terre promise

L’Extrême Occident enfin reconquise

Ref :

Amon Aton une lettre un idéogramme le cadre de tant de drames

NOTRE AMI

En ce funeste jeudi

Notre ami est parti

Les mots ne sont rien et sont bien vains

Face à la plaie béante et la souffrance des siens

Les paroles sont désuètes vides de sens

Face à la l’obsession et la démesure de l’absence

Un seul être vous manque et tout est dépeuplé

Notre ami est parti et le temps soudain s’est arrêté

Le temps des pleurs est venu

Notre ami n’est plus

La somme de tous les réconforts n’est qu’impuissance

Quand la nuit et la mort pour un temps font connivence

Comme elles sont injustes ces heures de cauchemars

Où la raison se perd derrière le masque du désespoir

Comme elles sont lourdes amères ces larmes d’injustices

Qui coulent traçant sans vergogne une funèbre cicatrice

Le temps de l’absence est inscrit

Notre ami est parti

C’est le néant brutal violent total auquel il faut se confronter

Face à la peur incontournable qu’il faut désormais affronter 

Peur que sa voix son rire son image partent en fumée

Quand inexorablement s’écoulent les grains du sablier

Comme il est intolérant et intolérable ce vide de désespérance

Où se jouera désormais la tragédie de son absence 

Notre ami est parti

Mais ce qu’il nous laisse c’est la liberté

Au-delà des mots d’agir en conscience d’être un exemple

Au-delà des modes de rester fidèle à son humanisme

Au-delà de l’argent de repousser les faux-semblants méprisants

Notre ami est parti

Mais ce qu’il nous laisse c’est la vie

Ouverte sur des valeurs sans compromis et un avenir qui nous sourit

Sur un chemin de simplicité d’honnêteté d’intégrité de fidélité

Sur l’exemple du partage du dévouement et du désintéressement

Notre ami est parti

Mais ce qu’il nous laisse c’est l’amour 

L’amour des hommes l’amour des femmes l’amour du temps qui nous désarme

L’amour de la vie qui se donne l’amour de ceux à qui l’on pardonne 

L’amour comme vérité d’un bonheur où il suffit d’aimer pour l’être en retour

Ami

Nous te perdons aujourd’hui mais même absent tu restes présent

Irremplaçable lumière défiant désormais éternellement le temps 

Nous laissant à jamais avec cette certitude ancrée en nous pour toujours

Que la vie sera plus forte que la mort avec l’amour comme unique discours

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