
A propos de l'évènement
Après la parution de « Mon poussin », un roman, tome 2 de la trilogie libre que j’ai consacrée au secret de Nicolas Poussin, des lecteurs m’ont interrogé sur une suite éventuelle.
Parallèlement, après ce travail d’une dizaine d’années, j’avais le sentiment de n’avoir pas tout dit, de ne pas insister sur l’essentiel : la raison d’être du sanctuaire de Puivert, même si j’indiquais clairement le chemin à suivre : l’Égypte.
« Le 7ème support » trouve son fondement sur le mariage de ces deux réflexions.
J’ai commencé à écrire ce roman à Brest, fin 2011 pour l’achever définitivement en août 2016 à Saint-Brieuc, avec des épisodes très créatifs dans le Languedoc, entre St-Sernin et Canet-en-Roussillon. Un rythme régulier, avec beaucoup de matières à travailler. J’ai eu la chance de pouvoir y consacrer presqu’une année complète, une aubaine pour moi qui écris toujours entre deux portes.
Une fois validé le plan global, un triptyque, l’arborescence, j’ai rédigé chaque partie de manière indépendante, en les reprenant successivement, la difficulté pour moi étant, qu’une fois regroupées, les trois parties s’imbriquent parfaitement, avec une révélation du 7ème support à une vingtaine de pages de la fin. J’ai repris le rythme court des thrillers, avec un temps cadencé de 3 pages, avec cette particularité de trois époques différentes, ce qui n’est pas courant.
En écrivant « Le 7ème support », je me suis promis que je passerai à autre chose. Pourtant, j’ai deux idées de livres qui me trottent dans la tête. Un essai : « L’influence de L’Égypte antique dans l’œuvre de Nicolas Poussin », et une suite au « 7ème support ». Je suis suspendu aux hameçons lancés. Une suite favorable, une sollicitation qui aboutit, une seconde campagne de fouilles, la lumière… En attendant, je suis au point mort depuis deux ans. Les lignes ne bougent pas. Le temps est souvent le plus précieux des alliés, mais l’instant est incertain, empli de doutes. Je me suis toujours défini comme un artisan de mots. J’aimerais être un inventeur.
Le lecteur doit se faire enquêteur, accepter de s’interroger sur les poncifs rabâchés depuis l’enfance. Nous sommes ici dans les coulisses de l’Histoire, là où se situe la réalité des choses, des décisions. Les dates respectent les chronologies officielles admises. J’ai collé à l’Histoire officielle, mais avec une analyse différente qui débouche sur une nouvelle conception du passé. Un petit zoom sur chaque partie. Je vais ici reprendre ce qui est vrai et ce qui est pure fiction.
Le fil rouge du roman, se situant de nos jours, reprend très précisément un précédent roman « Mon poussin » là où je l’avais laissé, les personnages, ayant simplement un peu vieilli. La Détitan est une représentation transposée de paysages de l’Aude, notamment entre la Serpent et St-Sernin. Tout y est imaginaire, sauf les lieux, les indications, les distances et orientations. L’enquête n’est pas anodine. Je n’ai rien négligé.
L’idée du 7ème support s’est imposée d’elle-même. Après la pierre, l’argile, le papyrus, le parchemin, le papier, l’image qui nous noie dans l’information, qui a un siècle à peine, quel sera le prochain support ? La science du cerveau sera la science du 21ème siècle. Comment ne pas imaginer que la pensée devienne, un jour prochain, un moyen de communication ? L’Histoire ne s’arrêtera pas à l’image. Prendre le pouvoir de la pensée comme mobile m’est apparu suffisamment solide.
Pour l’aérolithe, l’Arche d’Alliance est un thème récurrent. Je l’ai remis au goût du jour en lui donnant une nouvelle forme et une nouvelle fonction qui fait froid dans le dos en imaginant les conséquences potentiellement catastrophiques d’une telle découverte.
Le passage relatif aux Manuscrits de la mer Morte pourra étonner, mais l’étude des faits laisse un nouveau goût de mensonge, une manipulation à grande échelle. Je passe sur ce gentil bédouin faisant une découverte miraculeuse, la remise aux autorités juive, la cession à l’honorable jésuite Pierre de Vaux. Je m’interroge : pourquoi Rome s’est-elle emparée de ces trésors ? Pourquoi les autorités juives ne les ont-ils pas conservés ? Araméen, copte, grec, elles avaient l’entière capacité de les traduire. Une autre explication se dessine. La Shoah, avec ses millions de victimes, a été le prétexte dans la redistribution des cartes entre Jérusalem et Rome. C’est cette hypothèse que j’ai reprise dans le 7ème support. La création d’Israël trouve sa véritable justification dans le contenu de ces manuscrits dont la divulgation mettrait à mal Rome et ses alliés. Pour qui se penche de manière objective sur ce dossier, cette vision prend un certain relief.
La partie sur Nicolas Poussin est à mon sens très proche de la vérité. J’ai repris point par point les éléments de la vie de ce génie à partir des travaux de Pierre Rosenberg, Jacques Thuillier ou Alain Mérot. Les éminents spécialistes n’y trouveront rien à redire, sauf que pour eux, Poussin n’était qu’un peintre savant. Mon terrain n’est pas celui du peintre, de sa technique, de tout ce qu’il a apporté à son art, mais de l’homme, son humanité, son caractère, son travail sur Puivert. Je privilégie l’homme au peintre. Poussin est le symbole d’un art parfait, mais un art enfermé dans le carcan des Jésuites et de l’Inquisition, d’une propriété d’Urbain VIII. Au moment où le peintre travaille sur les Bergers, il ne faut surtout pas oublier le climat de terreur qui règne… Galilée vient d’abjurer… La prudence est de mise…
Les noms, dates et lieu sont respectés. La Normandie natale, les Barberini, l’épisode parisien, le retour à Rome, la lettre de Louis Fouquet, bien réelle, qui atteste du secret de Poussin. Blanchefort a bien été un intime du peintre avant sa mort mystérieuse. Une des questions fondamentales qui se pose encore à moi est celle de savoir qui a initié Poussin au secret de Puivert, qui lui a passé commande. Si Blanchefort tient la corde, je n’ai pas encore de preuve formelle. Intuitivement, je cherche la femme. Je l’ai trouvée. Je regrette cette erreur colossale, il y a une douzaine d’années, mais je ne sais plus où, quel livre, quelle publication. Je l’ai perdue. Hélas, si Bernard Aton, peut-on choisir un nom plus égyptien, a bien existé, que les Tournebouix ont été effectivement une famille, ô combien importante dans le génocide cathare, Dana est imaginaire. Le reste rejoint pour moi la réalité.
La partie Akhenaton pourra surprendre le lecteur. J’ai eu ici la volonté de mettre en avant un des deux refoulements collectifs qui gouverne aujourd’hui à nos destinées, refoulement mis en avant principalement par Freud, dans l’ouvrage majeur de sa vie, « L’homme Moïse et la religion monothéiste ».
Il est une exigence aujourd’hui bien peu respectée : celle de vérifier ses sources. Le monothéisme moderne, autoritaire, dogmatique, inflige des fables ubuesques assénées à longueur de temps : un Moïse inexistant, un Jésus dont l’existence reste à démontrer, un Mahomet n’ayant pas écrit une ligne du Coran. La Catho SA, l’Islam Corporation et la Yiddish Limited imposent des produits frelatés dont personne ne lit les modes d’emploi plagiant les textes des pyramides et les tablettes sumériennes. Occulté, par contre, le véritable initiateur du monothéisme moderne, bien réel quant à lui : Aménophis IV, dit Akhenaton, pharaon d’Égypte qui régna vers 1350 Av JC.
Ce pharaon oublié, qui a régné une vingtaine d’années, a bouleversé l’humanité en se décrétant détenteur des pouvoirs temporels et spirituels. Roi et grand prêtre, Pharaon et fils d’un dieu unique. Un siècle sépare ce règne et celui de Ramsès et la fable hébraïque avec un héros, Moïse, copié sur l’histoire de ce pharaon banni en terre de Canaan. Le parallèle est flagrant entre Akhenaton et le plagiat des exilés juifs babyloniens commençant à se magnifier un passé. Roger Sabbah, Anton Parks, des auteurs incontournables pour comprendre et réaliser comment et combien on nous ment. Collectivement, nous renonçons, par intérêt, par facilité, par peur. Un refoulement collectif…
L’hypothèse d’un exil subi en terre de Canaan, puis choisi en terre d’Arcadie s’inscrit dans le triptyque AMO (Akhenaton = Moïse = Œdipe) établi par les travaux de William Theaux. L’Exode est celui des Atoniens d’Akhenaton. Un personnage réel repris dans la fable hébraïque puis dans la mythologie grecque. Dans un premier temps, après la reprise en mains des polythéistes de Thèbes, Pharaon est exilé dans une lointaine province égyptienne. Puis, Akhenaton fuit vers une terre où son statut devient celui de prisonnier politique. Impossible, aujourd’hui, d’apporter une preuve formelle, mais impossible de prouver que cette piste est fausse. Mieux, elle apparaît logique, cohérente.
Quand on constate avec quel zèle les grands prêtres polythéistes de Thèbes ont rayé « L’Hérétique » de l’histoire égyptienne, effacé son nom de tous les monuments, les actes, il apparaît logique de penser, que sa dépouille, comme celle de son épouse Néfertiti, ne puisse reposer en Égypte. Miraculeusement, en 2010, la momie de la KV55, découverte un siècle plus tôt, est devenue celle d’Akhenaton, en n’écartant pas qu’il puisse s’agir d’un membre de sa famille, le nom de Semenkharé, son frère, étant avancé. Une dernière manipulation de Zahi Hawass avant son éviction des affaires égyptiennes ? Une relation de cause à effet avec ma conviction affichée depuis 15 ans de la découverte d’une tombe égyptienne dans le Languedoc ? Je me fais des idées… Quoiqu’il en soit le doute subsiste quant à la KV55 comme réceptacle de la dépouille d’Akhenaton. J’ai rajouté la dernière étape après l’Arcadie : le Languedoc, qui en Langue des oiseaux, renvoie étrangement à L’Égypte : L’Ankh d’Okh, que l’on peut traduire par la lumière de la vie.
Au cours de mes 20 années de recherches, les intimes convictions forgées, répétées, étayées, ont conduit à cette hypothèse, absurde diront certains, ridicules pour d’autres, que Puivert pourrait être ce réceptacle, l’écrin de ce sanctuaire oublié. J’ai mis en avant, au cours de mes conférences, mes travaux, à travers les réseaux sociaux, de nombreux éléments conduisant à penser que ce village perdu dans le Languedoc, recèle un sanctuaire archéologique qui pourrait révolutionner le quotidien de nombreux chercheurs. Les fouilles en micro gravimétrie, menées en juin 2013 par une société spécialisée confirment la présence de cavités à l’endroit même que j’indique.
Il est une exigence bien peu respectée aujourd’hui : celle de vérifier ses sources. Le monothéisme moderne, dogmatique, autoritaire, inflige un Moïse inexistant, un Jésus dont l’existence reste à démontrer, un Mahomet n’ayant pas écrit une ligne du Coran, mais occulte complètement l’initiateur de ce nouveau monothéisme, bien réel quant à lui : Aménophis IV, dit Akhenaton, pharaon d’Égypte qui régna vers 1350 Av JC. Combien de conflits évités par la simple prise en considération de ce fait historique ?
En décembre 2001, lors ma première conférence sur le sujet dans le cadre de l’Université de Bretagne Occidentale de Brest, là où finit la terre, avec la présence d’Honoré Gueccours, j’affirmais déjà les deux intimes convictions qui guident encore mes pas : « Les Bergers d’Arcadie », de Nicolas Poussin, indiquent Le château de Puivert, dans l’Aude ; Le contenu de ce sanctuaire est d’origine égyptienne. Je suis toujours sur le même chemin. Plus que jamais !
Au cours de mes 20 années de recherches, les intimes convictions forgées, répétées, étayées, ont conduit à cette hypothèse, absurde pour certains, ridicules pour d’autres, que Puivert pourrait être ce réceptacle, l’écrin de ce sanctuaire oublié. J’ai mis en avant, au cours de mes conférences, mes travaux, à travers les réseaux sociaux, de nombreux éléments conduisant à penser que ce village perdu dans le Languedoc, recèle un sanctuaire archéologique qui pourrait révolutionner le quotidien de nombreux chercheurs. Je pense notamment ici à ce blason gravé vers le 12ème siècle utilisant le phénicien ancien, une langue utilisée précisément 2500 ans avant, vers 1300 av JC. Les fouilles en micro gravimétrie, menées en juin 2013 par une société spécialisée confirment la présence de cavités à l’endroit même que j’indique.
Les nouvelles fouilles que je m’efforce de mettre sur pieds pourraient apporter un nouvel éclairage, une flamme au milieu de l’obscurantisme ambiant. Puisse « le 7ème support » en être l’étincelle.